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Musique

Qui est Jelly Roll ?

Jelly Roll

Sans doute l’un des artistes country rap qui a le plus touché le grand public, Jelly Roll est originaire de Nashville. De son vrai nom Jason DeFord, il est actif depuis 2005 il compte déjà 18 albums (solo ou en groupe), 2 mini-albums et des tonnes de mixtapes. Être né dans la capitale mondiale de la country lui permet d’apporter une certaine couleur à ses albums qui le différencie d’autres.

Côté vie personnelle, Jelly Roll est un ancien dealer qui a effectué plusieurs peines de prison sur une période de 12 ans. Lorsqu’il en sort, il est devenu père et décide de se donner corps et âme à la musique. Son timbre de voix lui permet de proposer aussi bien du rap pur et dur que du rock ou de la musique country acoustique. C’est d’ailleurs vers ce dernier style qu’il se focalise en ce moment. Artiste écorché vif, il traite de ses problèmes personnels au travers de certains de ses titres : ses problèmes de poids, ses différentes addictions, sa dépression récurrente, la santé mentale de sa mère, le décès de son père et de plusieurs amis, etc.

Travailleur acharné il écrit des dizaines de chansons chaque année et le succès vient au fil du temps et des collaborations. Mais c’est surtout à partir de 2016/2017 (et les albums Sobriety Sucks et Addiction Kills) qu’il se fera un nom hors de l’underground. En 2020 ses singles « Save Me » et « Creature » sont disques de platine (1 million de ventes). Il a collaboré avec des rappeurs reconnus (Tech N9Ne, Yelawolf, Three-6-Mafia, Busta Rhymes …), la crème des artistes country-rap (Upchurch, Demun Jones, Struggle Jennings, Bubba Sparxxx …) et bientôt des artistes plus tournés vers la country classique (un album avec Brantley Gilbert serait en préparation).

Fin 2021 il réalise un de ses rêves, pouvoir jouer au Grand Ole Opry, le berceau mondialement connu de la musique country. La petite salle accueille un show chaque semaine depuis 1925, triant sur le volet les artistes invités. Une fois intégrés au mur de la salle, les artistes doivent venir y performer au minimum 12 fois par an. Une sorte de club VIP country qu’il a réussi à intégrer.

Discographie Jelly Roll

Parmi ses nombreuses mixtapes il faut surtout retenir Biggest Loser (2014), les séries Therapeutic Music (5 CD) et Gamblin’ On The White Boy (4 CD) ainsi que Whiskey, Weed & Waffle House. Cette dernière sera renommée Whiskey, Weed & Women après que la marque Waffel House lui aie fait un procès pour utilisation abusive de son nom.

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